Lisa Brennan-Jobs, fille de l’ancien PDG et co-fondateur d’Apple Steve Jobs, annonçait en mars la publication de son autobiographie dans laquelle elle revient sur sa relation avec son père. Vanity Fair a publié quelques extraits du livre intitulé Small Fry en amont de sa publication, prévue le 4 septembre prochain.
La fille de Steve Jobs délivre une véritable introspection dans son livre autobiographique, dans laquelle elle aborde évidemment la relation tumultueuse qu’elle a vécue avec son père. Un livre qui permettra de jeter un nouveau regard sur la personnalité torturée et complexe du génie Steve Jobs, qui avait contesté sa paternité dans un premier temps comme le raconte Lisa Brennan-Jobs.
Née en 1978 de l’union entre Chrisann Brennan et Steve Jobs alors âgé de 23 ans, Lisa ne reçoit d’abord de son père qu’un nom. La petite fille grandit dans un foyer au père absent puisqu’il avait déjà mis un terme à sa relation conjugale avant la naissance de sa fille. Sa mère devra intenter un action en justice pour forcer le géniteur de Lisa à reconnaître sa paternité. Malgré tout, Steve Jobs se tient à l’écart de sa fille pendant 2 ans jusqu’à ce qu’un test ADN ne le contraigne à admettre le lien qui les unit.
Dans un extrait, Lisa Brennan-Jobs raconte sa rencontre avec son père :
“Sais-tu qui je suis ?” me demande-t-il, en écartant une mèche de devant ses yeux.
J’avais trois ans. Je ne le savais pas.
“Je suis ton père.” (“C’était un peu comme s’il était Dark Vador, ironisa ma mère quand elle m’a raconté cette histoire, bien plus tard.)
“Je suis l’une des personnes les plus importantes que tu connaitras jamais”, a-t-il déclaré.
J’avais trois ans. Je ne le savais pas.
“Je suis ton père.” (“C’était un peu comme s’il était Dark Vador, ironisa ma mère quand elle m’a raconté cette histoire, bien plus tard.)
“Je suis l’une des personnes les plus importantes que tu connaitras jamais”, a-t-il déclaré.
Malgré cet éloignement passager, Lisa affiche une grande admiration pour celui qui fonda Apple deux ans avant sa naissance, bien qu'”il pouvait être impitoyable“.
Dans un autre extrait publié dans Vanity Fair, Lisa revient sur l’ordinateur qui porte le même nom qu’elle. Une coïncidence qui la rapproche intérieurement de son père, dont elle crut longtemps qu’il s’agissait d’un hasard puisque Steve Jobs niera toujours la réalité. Lors d’un déjeuner aux côtés de Bono, elle apprend toutefois la vérité :
Bono a demandé : “Alors, l’ordinateur Lisa a-t-il été nommé d’après elle ?” Il y eut une pause. J’appréhendais vraiment sa réponse. Mon père hésita, baissa les yeux sur son assiette pendant un long moment, puis il répondit à Bono. “Oui, c’est ça”. Je me suis redressée sur ma chaise.
“C’est bien ce que je pensais”, a déclaré Bono. “Ouais”, a dit mon père.
J’ai étudié son visage. Qu’est-ce qui avait changé ? Pourquoi venait-il de l’admettre, après toutes ces années ? Bien sûr, il a été nommé après moi, je pensais alors. Son mensonge semblait absurde aujourd’hui. J’ai alors ressenti une forme de puissance dans ma poitrine.
“C’est bien ce que je pensais”, a déclaré Bono. “Ouais”, a dit mon père.
J’ai étudié son visage. Qu’est-ce qui avait changé ? Pourquoi venait-il de l’admettre, après toutes ces années ? Bien sûr, il a été nommé après moi, je pensais alors. Son mensonge semblait absurde aujourd’hui. J’ai alors ressenti une forme de puissance dans ma poitrine.
No comments:
Post a Comment