Depuis la sortie de la NES Mini, Nintendo a écoulé plus de 13 millions d’unités, soit presqu’autant que ce que Nintendo a vendu de WiiU. Un succès totalement inattendu qui a poussé de nombreuses autres icônes du jeu vidéo à se lancer dans le rétrogaming.
C’est un fait, le rétrogaming a la côte. Il suffit de jeter un coup d’œil aux ventes de jeux rétro pour s’en convaincre. Depuis deux ans maintenant, les consoles rétro sont également devenues un véritable phénomène de mode.
A la sortie de sa NES Mini, Nintendo n’aurait jamais imaginé qu’il écoulerait plusieurs millions d’exemplaires de sa console rétro. Deux fois plus petite que la console originale, la NES Mini est un exemple atypique d’une formidable success-story pour un produit qui ciblait pourtant un public très particulier…
L’accessoire a un design séduisant et très vintage, qui séduit le grand public. Contrairement à la console originale, elle se connecte directement en HDMI sur un téléviseur à écran plat. Une vingtaine de jeux sont offerts avec la console. C’est du plug-and-play, et c’est précisément la formule qui séduit le public. Si les hardcore gamers regrettent la maigreur du line-up (la console a accueilli plus de 300 jeux au cours de sa longue carrière), le grand public savoure ces hits d’un autre temps. Nintendo l’avait déjà expliqué à l’époque : il n’était pas question d’être exhaustif ni de proposer une « collection intégrale », mais de proposer un voyage dans le temps, une expérience authentique qui permettrait aux joueurs nostalgiques de verser une larme et aux nouveaux venus d’explorer un pan de l’histoire du jeu vidéo.
Régulièrement en rupture de stock, la NES mini a dépassé toutes les attentes de Nintendo et poussé le géant à enchainer en livrant une Super NES mini l’année suivante. Au total aujourd’hui, ce sont plus de 13 millions d’unités qui se sont écoulées. Un succès retentissant qui a poussé la concurrence à s’y intéresser. SNK, SEGA et Sony ont tous livré une version « mini » de leurs consoles d’antan.
Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. Depuis des années, divers accessoiristes proposaient des consoles de jeux rétro avec plusieurs de jeux préinstallés. Certaines entreprises, comme At-games, en ont même fait leur spécialité. Ce qui a changé, c’est la façon de le faire. Nintendo, Sony et SEGA se sont rendu compte de l’énorme potentiel de ce secteur et ont décidé de soigner leur image auprès de leur fan-base en proposant des modèles plus soignés.
Leur succès, les consoles mini le doivent à la fois à la fibre nostalgique des joueurs et aux tarifs attractifs pratiqués par les fabricants. Une cinquantaine d’euros semble en effet un tarif “décent” pour s’offrir un petit voyage nostalgique pour la plupart des consommateurs. Si certains modèles sont vendus plus de 100€, ils ciblent généralement une toute autre audience. On pense par exemple à la NeoGeo Mini de SNK, qui vise cette fois davantage un public de passionnés et de collectionneurs. Et là aussi, ça marche. SNK admet avoir été très impressionné par les ventes de sa NeoGeo Mini.
Assez paradoxalement, l’engouement pour ce concept pourrait vite retomber. Nintendo de son côté, a déjà calmé les ardeurs des gamers en déclarant qu’il ne poursuivrait pas sur sa lancée. La firme nipponne souhaite aujourd’hui mettre le focus sur le dématérialisé. Elle réédite sur Switch de nombreux titres NES et SNES, et entend continuer dans cette optique. Une stratégie adoptée également par Microsoft, qui met aujourd’hui clairement l’accent sur le rétrogaming avec la rétrocompatibilité de ses consoles.
D’autres éditeurs s’y sont mis. Hamster Corporation par exemple, a porté sur consoles l’intégralité du catalogue de la NeoGeo. En quelques mois, plus d’un million d’exemplaires de ces hits d’antan se sont écoulés – un succès inattendu qui témoigne encore une fois de l’engouement du public pour le rétrogaming. Une chose est sûre : l’avenir du rétrogaming est dans le dématérialisé. Si les consoles mini ont su séduire le grand public, leur succès n’aura sans doute qu’un temps.
C’est un fait, le rétrogaming a la côte. Il suffit de jeter un coup d’œil aux ventes de jeux rétro pour s’en convaincre. Depuis deux ans maintenant, les consoles rétro sont également devenues un véritable phénomène de mode.
A la sortie de sa NES Mini, Nintendo n’aurait jamais imaginé qu’il écoulerait plusieurs millions d’exemplaires de sa console rétro. Deux fois plus petite que la console originale, la NES Mini est un exemple atypique d’une formidable success-story pour un produit qui ciblait pourtant un public très particulier…
L’accessoire a un design séduisant et très vintage, qui séduit le grand public. Contrairement à la console originale, elle se connecte directement en HDMI sur un téléviseur à écran plat. Une vingtaine de jeux sont offerts avec la console. C’est du plug-and-play, et c’est précisément la formule qui séduit le public. Si les hardcore gamers regrettent la maigreur du line-up (la console a accueilli plus de 300 jeux au cours de sa longue carrière), le grand public savoure ces hits d’un autre temps. Nintendo l’avait déjà expliqué à l’époque : il n’était pas question d’être exhaustif ni de proposer une « collection intégrale », mais de proposer un voyage dans le temps, une expérience authentique qui permettrait aux joueurs nostalgiques de verser une larme et aux nouveaux venus d’explorer un pan de l’histoire du jeu vidéo.
Régulièrement en rupture de stock, la NES mini a dépassé toutes les attentes de Nintendo et poussé le géant à enchainer en livrant une Super NES mini l’année suivante. Au total aujourd’hui, ce sont plus de 13 millions d’unités qui se sont écoulées. Un succès retentissant qui a poussé la concurrence à s’y intéresser. SNK, SEGA et Sony ont tous livré une version « mini » de leurs consoles d’antan.
Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. Depuis des années, divers accessoiristes proposaient des consoles de jeux rétro avec plusieurs de jeux préinstallés. Certaines entreprises, comme At-games, en ont même fait leur spécialité. Ce qui a changé, c’est la façon de le faire. Nintendo, Sony et SEGA se sont rendu compte de l’énorme potentiel de ce secteur et ont décidé de soigner leur image auprès de leur fan-base en proposant des modèles plus soignés.
Leur succès, les consoles mini le doivent à la fois à la fibre nostalgique des joueurs et aux tarifs attractifs pratiqués par les fabricants. Une cinquantaine d’euros semble en effet un tarif “décent” pour s’offrir un petit voyage nostalgique pour la plupart des consommateurs. Si certains modèles sont vendus plus de 100€, ils ciblent généralement une toute autre audience. On pense par exemple à la NeoGeo Mini de SNK, qui vise cette fois davantage un public de passionnés et de collectionneurs. Et là aussi, ça marche. SNK admet avoir été très impressionné par les ventes de sa NeoGeo Mini.
Assez paradoxalement, l’engouement pour ce concept pourrait vite retomber. Nintendo de son côté, a déjà calmé les ardeurs des gamers en déclarant qu’il ne poursuivrait pas sur sa lancée. La firme nipponne souhaite aujourd’hui mettre le focus sur le dématérialisé. Elle réédite sur Switch de nombreux titres NES et SNES, et entend continuer dans cette optique. Une stratégie adoptée également par Microsoft, qui met aujourd’hui clairement l’accent sur le rétrogaming avec la rétrocompatibilité de ses consoles.
D’autres éditeurs s’y sont mis. Hamster Corporation par exemple, a porté sur consoles l’intégralité du catalogue de la NeoGeo. En quelques mois, plus d’un million d’exemplaires de ces hits d’antan se sont écoulés – un succès inattendu qui témoigne encore une fois de l’engouement du public pour le rétrogaming. Une chose est sûre : l’avenir du rétrogaming est dans le dématérialisé. Si les consoles mini ont su séduire le grand public, leur succès n’aura sans doute qu’un temps.
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