Les téléphones de la marque à petit prix chinois font l’objet d’une action collective lancée par l’association Alerte Phonegate. Celle-ci met en cause l’émission trop élevée de radiation de la part des smartphones Xiaomi ainsi que leur obsolescence programmée.
Le niveau d’ondes électromagnétiques émis par les smartphones est contrôlé afin d’éviter que les utilisateurs ne soient pas confrontés à des taux trop élevés de radiations. Pour contrôler cela, plusieurs agences ont été créées à travers le monde afin de surveiller différents appareils émettant des ondes électromagnétiques avec, en cas d’abus, la possibilité d’appliquer des sanctions contre les constructeurs dont les produits dépassent le seuil réglementaire.
La marque Xiaomi serait dans cette situation, en tout cas en France, puisque le débit d’absorption spécifique (DAS) de ses smartphones dépasserait le seuil réglementaire établi chez nos voisins. Pour ne pas être en infraction, le niveau d’ondes d’un appareil doit être inférieur à 2 W/kg au niveau de la tête et de 2W/kg à une distance de 5 mm lorsqu’il est maintenu au niveau du tronc.
En février dernier, l’agence française chargée du contrôle des DAS, l’ANFR, a mis en demeure le constructeur chinois car deux smartphones Xiaomi étaient en infraction, le Redmi Note 5 et le Mi Mix 2s. Ceux-ci émettaient respectivement un DAS de 2,08 W/kg et le Mi Mix 2S, 2,94 W/kg.
Afin de réparer cela – et éviter des sanctions -, Xiaomi a procédé à une mise à jour des deux téléphones, réduisant ainsi leur DAS à 0,356 W/kg pour le Redmi Note 5 et à 1,42 W/kg pour le Mi Mix 2S.
Une bonne chose donc, mais insuffisant pour l’Alerte Phonegate qui a décidé de porter plainte contre le constructeur chinois devant le Procureur de la République de Paris. Il s’agit en réalité d’une action collective visant à obtenir un remboursement aux clients, ainsi que des dommages et intérêts.
Selon les clients, la nouvelle mise à jour supposée corriger le DAB trop élevé a des répercussions négatives sur les performances de leur appareil. Pour l’association, le nouveau firmware peut être considéré comme de l’obsolescence programmée puisqu’il entraine « une dégradation de la connectivité aux réseaux des opérateurs de téléphonie mobile ».
Plus encore, pour l’Alerte Phonegate, le problème des DAS élevés des smartphones Xiaomi serait plus important et ne se limiterait pas seulement à ces deux modèles, le Redmi Note 5 et Mi Mix 2S, dont le dépassement a été corrigé par Xiaomi. Près de 23 modèles sur 50 seraient en réalité en infraction avec un DAC particulièrement élevé.
L’Alerte Phonegate dénonce le non-agissement de l’AFNR face au problème « l’ANFR a refusé d’étendre ses contrôles et dans ses décisions privilégie systématiquement les intérêts de Xiaomi plutôt que ceux de ses utilisateurs/consommateurs », indique l’association. Des accusations auxquelles le directeur général de l’AFNR, Gilles Brégant, répond par le biais de BFM Tech en précisant que l’agence travaillait en fonction de ce qu’indique la loi et qu’en cas de non-conformité, les produits étaient retirés de la vente et les exemplaires écoulés étaient rappelés.
Le niveau d’ondes électromagnétiques émis par les smartphones est contrôlé afin d’éviter que les utilisateurs ne soient pas confrontés à des taux trop élevés de radiations. Pour contrôler cela, plusieurs agences ont été créées à travers le monde afin de surveiller différents appareils émettant des ondes électromagnétiques avec, en cas d’abus, la possibilité d’appliquer des sanctions contre les constructeurs dont les produits dépassent le seuil réglementaire.
La marque Xiaomi serait dans cette situation, en tout cas en France, puisque le débit d’absorption spécifique (DAS) de ses smartphones dépasserait le seuil réglementaire établi chez nos voisins. Pour ne pas être en infraction, le niveau d’ondes d’un appareil doit être inférieur à 2 W/kg au niveau de la tête et de 2W/kg à une distance de 5 mm lorsqu’il est maintenu au niveau du tronc.
En février dernier, l’agence française chargée du contrôle des DAS, l’ANFR, a mis en demeure le constructeur chinois car deux smartphones Xiaomi étaient en infraction, le Redmi Note 5 et le Mi Mix 2s. Ceux-ci émettaient respectivement un DAS de 2,08 W/kg et le Mi Mix 2S, 2,94 W/kg.
Afin de réparer cela – et éviter des sanctions -, Xiaomi a procédé à une mise à jour des deux téléphones, réduisant ainsi leur DAS à 0,356 W/kg pour le Redmi Note 5 et à 1,42 W/kg pour le Mi Mix 2S.
Une bonne chose donc, mais insuffisant pour l’Alerte Phonegate qui a décidé de porter plainte contre le constructeur chinois devant le Procureur de la République de Paris. Il s’agit en réalité d’une action collective visant à obtenir un remboursement aux clients, ainsi que des dommages et intérêts.
Selon les clients, la nouvelle mise à jour supposée corriger le DAB trop élevé a des répercussions négatives sur les performances de leur appareil. Pour l’association, le nouveau firmware peut être considéré comme de l’obsolescence programmée puisqu’il entraine « une dégradation de la connectivité aux réseaux des opérateurs de téléphonie mobile ».
Plus encore, pour l’Alerte Phonegate, le problème des DAS élevés des smartphones Xiaomi serait plus important et ne se limiterait pas seulement à ces deux modèles, le Redmi Note 5 et Mi Mix 2S, dont le dépassement a été corrigé par Xiaomi. Près de 23 modèles sur 50 seraient en réalité en infraction avec un DAC particulièrement élevé.
L’Alerte Phonegate dénonce le non-agissement de l’AFNR face au problème « l’ANFR a refusé d’étendre ses contrôles et dans ses décisions privilégie systématiquement les intérêts de Xiaomi plutôt que ceux de ses utilisateurs/consommateurs », indique l’association. Des accusations auxquelles le directeur général de l’AFNR, Gilles Brégant, répond par le biais de BFM Tech en précisant que l’agence travaillait en fonction de ce qu’indique la loi et qu’en cas de non-conformité, les produits étaient retirés de la vente et les exemplaires écoulés étaient rappelés.
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