Si la Super NES Mini et la NeoGeo Mini ont séduit le cœur des gamers, d’autres modèles “rétro” sont à éviter. Petit tour d’horizon des consoles qui ont eu du mal à nous séduire au banc d’essai.
La PlayStation Classic
Si la PlayStation reste une console indémodable – et absolument incontournable -, la réédition livrée par Sony, fin 2018, n’a pas vraiment suscité un très vif enthousiasme de la part des gamers. D’une part parce que la console n’est livrée qu’avec 20 titres et que la sélection des jeux n’est pas forcément représentative de l’incroyable catalogue de la console. D’autre part, parce que la qualité de fabrication du produit n’est pas franchement exceptionnelle.
Au total, on retrouve donc 20 jeux, parmi lesquels quelques grands classiques comme Metal Gear Solid, Final Fantasy VII ou Abe’s Odyssey, qui avaient tous leur place dans cette sélection. On est en revanche un peu plus surpris de retrouver des titres pas forcément aussi incontournables comme Puzzle Fighter 2, une sorte de Tetris à la sauce Street Fighter, Cool Boarders 2, qui a bien mal vieilli, Intelligent Cube – sans doute le titre le moins sexy de cette sélection – ou encore le tout premier Grand Theft Auto – qui n’avait pas grand chose de culte, la série ayant connu son heure de gloire à la sortie du troisième volet. Immédiatement, on remarque l’absence de quelques grands noms dans la sélection : Tomb Raider est aux abonnés absents, Crash Bandicoot également, pas une trace de Spyro, de Gran Turismo, de Parasite Eve, Fear Effect, CTR, Dino Crisis ou Ape Escape. La sélection de jeux semble avoir être fait à la sauvette – et les grands absents sont beaucoup trop nombreux.
Plus surprenant encore : si certaines franchises sont présentes, ce ne sont pas forcément les meilleurs volets qui ont été sélectionnés. Le tout premier Resident Evil fait ainsi partie du voyage, mais pas le second volet, ni le troisième.
Pour autant, difficile de bouder son plaisir. La console est livrée avec deux manettes de jeu – ce qui est suffisamment rare pour être noté. La qualité de fabrication est étonnamment très bonne. Les collectionneurs seront aux anges. En revanche, difficile de ne pas être déçu par l’interface, très austère, et l’absence de filtres ou de nouvelles fonctionnalités. Pas de connexion au réseau pour sauvegarder ses scores, pas de filtres graphiques, pas de modes de jeu inédits, il faudra se contenter d’une émulation bête et vilaine. Sony n’a pas pris de très gros risques ici, et c’est sans doute finalement ce qu’on lui reprochera le plus. Car à près de 100€, sa console “mini” n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une bonne affaire. Si elle avait été livrée avec une cinquantaine de jeux, la PlayStation Classic serait sans doute parvenue à convaincre davantage les fans de se prêter au jeu. En l’état, seuls les collectionneurs devraient investir plein pot dans ce modèle.
Les + :
Une excellente qualité de fabrication
Livrée avec 2 manettes
La présence de plusieurs titres cultes dans le line-up
Les – :
Pas d’option online, de filtre ni de fonction sociale
Une sélection trop légère (seulement 20 titres)
Quelques grands noms absents de la liste
Un peu cher pour un tel résultat…
Commodore 64 Mini
Ordinateur le plus vendu de tous les temps, le Commodore 64 est une machine légendaire qui méritait – au même titre que la NES et la Super NES – une refonte. Pourtant, plusieurs choses choquent au premier contact : deux fois plus petit que le modèle original, le Commodore 64 est beaucoup moins robuste que son ancêtre, mais également beaucoup plus cheap avec son habillage en plastique gris, et son clavier factice.
S’il respecte le form-factor de son ancêtre, le C64 mini en perd tout l’intérêt. Impossible en effet d’enregistrer des commandes avec le clavier factice de ce modèle. Le constructeur s’est ici contenté de glisser un émulateur dans un boitier ressemblant au modèle original, réduisant le Commodore 64 à une simple console de jeux.
Autre déception : si la console est livrée avec 64 jeux, dont quelques classiques – comme Creatures ou Speedball -, quelques grands noms sont absents. Aucune trace de Commando, de The Great Giana Sisters, de Bruce Lee ou de Target Renegade.
Les choses se compliquent davantage encore avec le joystick, très difficile à prendre en main, et qui rend l’expérience de jeu très douloureuse.
C’est d’autant plus regrettable que la machine était plutôt jolie et le contenu s’annonçait plutôt riche. Difficile en l’état de comprendre à qui s’adresse exactement ce modèle “mini”, qui permettra peut-être aux plus jeunes de (re)découvrir l’un des ancêtres de la PlayStation – sans lequel Mario & Rayman n’existeraient sans doute pas aujourd’hui.
Les + :
Un joli design
Les – :
Le joystick, abominable
Quelques grands absents dans la sélection de jeux
Le clavier factice
Des câbles trop courts
La PlayStation Classic
Si la PlayStation reste une console indémodable – et absolument incontournable -, la réédition livrée par Sony, fin 2018, n’a pas vraiment suscité un très vif enthousiasme de la part des gamers. D’une part parce que la console n’est livrée qu’avec 20 titres et que la sélection des jeux n’est pas forcément représentative de l’incroyable catalogue de la console. D’autre part, parce que la qualité de fabrication du produit n’est pas franchement exceptionnelle.
Au total, on retrouve donc 20 jeux, parmi lesquels quelques grands classiques comme Metal Gear Solid, Final Fantasy VII ou Abe’s Odyssey, qui avaient tous leur place dans cette sélection. On est en revanche un peu plus surpris de retrouver des titres pas forcément aussi incontournables comme Puzzle Fighter 2, une sorte de Tetris à la sauce Street Fighter, Cool Boarders 2, qui a bien mal vieilli, Intelligent Cube – sans doute le titre le moins sexy de cette sélection – ou encore le tout premier Grand Theft Auto – qui n’avait pas grand chose de culte, la série ayant connu son heure de gloire à la sortie du troisième volet. Immédiatement, on remarque l’absence de quelques grands noms dans la sélection : Tomb Raider est aux abonnés absents, Crash Bandicoot également, pas une trace de Spyro, de Gran Turismo, de Parasite Eve, Fear Effect, CTR, Dino Crisis ou Ape Escape. La sélection de jeux semble avoir être fait à la sauvette – et les grands absents sont beaucoup trop nombreux.
Plus surprenant encore : si certaines franchises sont présentes, ce ne sont pas forcément les meilleurs volets qui ont été sélectionnés. Le tout premier Resident Evil fait ainsi partie du voyage, mais pas le second volet, ni le troisième.
Pour autant, difficile de bouder son plaisir. La console est livrée avec deux manettes de jeu – ce qui est suffisamment rare pour être noté. La qualité de fabrication est étonnamment très bonne. Les collectionneurs seront aux anges. En revanche, difficile de ne pas être déçu par l’interface, très austère, et l’absence de filtres ou de nouvelles fonctionnalités. Pas de connexion au réseau pour sauvegarder ses scores, pas de filtres graphiques, pas de modes de jeu inédits, il faudra se contenter d’une émulation bête et vilaine. Sony n’a pas pris de très gros risques ici, et c’est sans doute finalement ce qu’on lui reprochera le plus. Car à près de 100€, sa console “mini” n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une bonne affaire. Si elle avait été livrée avec une cinquantaine de jeux, la PlayStation Classic serait sans doute parvenue à convaincre davantage les fans de se prêter au jeu. En l’état, seuls les collectionneurs devraient investir plein pot dans ce modèle.
Les + :
Une excellente qualité de fabrication
Livrée avec 2 manettes
La présence de plusieurs titres cultes dans le line-up
Les – :
Pas d’option online, de filtre ni de fonction sociale
Une sélection trop légère (seulement 20 titres)
Quelques grands noms absents de la liste
Un peu cher pour un tel résultat…
Commodore 64 Mini
Ordinateur le plus vendu de tous les temps, le Commodore 64 est une machine légendaire qui méritait – au même titre que la NES et la Super NES – une refonte. Pourtant, plusieurs choses choquent au premier contact : deux fois plus petit que le modèle original, le Commodore 64 est beaucoup moins robuste que son ancêtre, mais également beaucoup plus cheap avec son habillage en plastique gris, et son clavier factice.
S’il respecte le form-factor de son ancêtre, le C64 mini en perd tout l’intérêt. Impossible en effet d’enregistrer des commandes avec le clavier factice de ce modèle. Le constructeur s’est ici contenté de glisser un émulateur dans un boitier ressemblant au modèle original, réduisant le Commodore 64 à une simple console de jeux.
Autre déception : si la console est livrée avec 64 jeux, dont quelques classiques – comme Creatures ou Speedball -, quelques grands noms sont absents. Aucune trace de Commando, de The Great Giana Sisters, de Bruce Lee ou de Target Renegade.
Les choses se compliquent davantage encore avec le joystick, très difficile à prendre en main, et qui rend l’expérience de jeu très douloureuse.
C’est d’autant plus regrettable que la machine était plutôt jolie et le contenu s’annonçait plutôt riche. Difficile en l’état de comprendre à qui s’adresse exactement ce modèle “mini”, qui permettra peut-être aux plus jeunes de (re)découvrir l’un des ancêtres de la PlayStation – sans lequel Mario & Rayman n’existeraient sans doute pas aujourd’hui.
Les + :
Un joli design
Les – :
Le joystick, abominable
Quelques grands absents dans la sélection de jeux
Le clavier factice
Des câbles trop courts
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