La société DS Doll propose des robots sexuels à l’image d’une vraie personne grâce au concours d’une imprimante 3D connectée à un scanner 3D.
La société japonaise DS Doll a développé une technologie qui fait froid dans le dos : en utilisant des imprimantes 3D, la société peut fabriquer des robots sexuels intelligents à partir de scans de personnes réelles. Les implications de cette innovation font déjà débat, et les experts avertissent qu’à l’avenir, les pervers pourront aussi utiliser cette technologie pour créer une poupée sexuelle à l’image de leur victime. Il pourrait s’agir d’une nouvelle forme de « vengeance pornographique ».
Cloud Climax, qui commercialise les robots de DS Doll en Europe, a créé un robot sexuel parlant et prévoit d’utiliser la numérisation 3D pour accélérer sa production. « Ce type de technologie est excellent pour créer les nouveaux corps et visages de nos robots puisqu’on se base sur de vrais humains », déclare le directeur marketing de Cloud Climax. L’imprimante est directement connectée au scanner 3D, rendant le processus beaucoup plus rapide que l’ancienne technique, qui consistait à créer des moules.
Selon Kathleen Richardson, professeure d’éthique et d’intelligence artificielle à l’université De Montfort, ces robots posent un problème d’éthique : « Nous pourrions voir cela comme une sorte de vengeance pornographique, qui doit être bannie, parce que votre harceleur/ex/violeur pourrait créer un robot à votre image. Ce qui en ferait une forme de harcèlement sexuel ».
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