Plusieurs pays européens, dont la Belgique, veulent empêcher Huawei de déployer ses infrastructures 5G.
Huawei est dans la tourmente. Après l’arrestation de sa directrice financière soupçonnée de fraude pour contourner les sanctions américaines contre l’Iran, le géant chinois des télécoms fait maintenant face à plusieurs pays européens qui envisagent des sanctions à son encontre pour l’empêcher de déployer ses infrastructures 5G.
Le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB) réfléchit notamment à la possibilité de bannir Huawei du territoire, comme c’est déjà le cas aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le technologie de Huawei, qui est le fournisseur des opérateurs Proximus et Orange Belgium, présenterait en effet des risques et s’apparenterait à une porte ouverte pour l’espionnage en faveur du gouvernement chinois.
“Nous avons récemment demandé, via des canaux nationaux et internationaux, des études objectives qui démontrent que l’utilisation de la technologie de Huawei comporte des risques. Nous avons pris des contacts au niveau académique, civil et officiel », explique Miguel De Bruycker, le directeur du CCB.
De son côté, Huawei reste serein: “Nous n’avons rien à craindre. Nous travaillons parfaitement selon les réglementations, qui sont particulièrement strictes concernant les infrastructures de réseaux”, a déclaré un porte-parole de l’entreprise.
Au Royaume-Uni, le MI6 est en train de pousser le gouvernent pour tout bonnement faire interdire Huawei du marché des infrastructures 5G sur le territoire.
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