Les AirPods et autres écouteurs sans fil représenteraient un risque important pour la santé. C’est en tout cas ce qu’affirment près de 250 scientifiques. Une affirmation que ne partage pas l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
C’est une sonnette d’alarme que tirent de nombreux scientifiques issus de 40 pays différents. Ils se sont d’ailleurs associés dans une pétition adressée aux Nations Unies et à l’OMS pour prévenir des risques importants que les technologies sans fil représentent. Une pétition qu’ils avaient déjà publiée en 2015 et qu’ils viennent d’actualiser.
Les 250 scientifiques se sont penchés sur l’étude des effets biologiques et médicaux des champs électromagnétiques non ionisants (EMF) des appareils fonctionnant sans fil. Parmi eux, on retrouve les téléphones portables de manière générale, mais également le wifi, les babys phones ainsi que les écouteurs sans fil.
Ces derniers sont particulièrement pointés du doigt puisqu’ils sont les plus récents et qu’aucune mise en garde à leur sujet n’a encore été faite. Leur proximité avec le cerveau est la principale inquiétude des chercheurs. En effet, ceux-ci fonctionnent par Bluetooth et sont maintenus directement dans le conduit auditif et à proximité du cerveau plus longtemps qu’un téléphone puisqu’ils permettent à la fois de passer des coups de fil et d’écouter de la musique. Ils libéreraient donc des niveaux élevés d’ondes EMF.
Les scientifiques estiment qu’une exposition aux ondes EMF augmente le risque de cancer ou de dégâts génétiques. Elle pourrait également provoquer des changements du système reproducteur, des déficiences de l’apprentissage et d’autres désordres neurologiques. Des risques que les êtres humains ne seraient pas les seuls à courir.
La pétition souligne également que ces technologies auraient des effets néfastes pour tout être vivant, animaux et végétaux compris « les dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine : des preuves évidentes, toujours plus nombreuses, montrent les effets néfastes des ondes sur TOUS les végétaux et les animaux ».
Bien qu’une commission existe pour lutter contre les effets néfastes des radiations non ionisantes (ICNIRP), leurs recommandations ne seraient suffisantes puisque celles-ci ne prennent pas en compte les expositions longues durées. Elles seraient également « insuffisantes pour protéger efficacement la santé des hommes et la nature entière ».
Bien que le corps scientifique alarme depuis plusieurs années la population sur les risques que représentent l’utilisation ou la simple présence de smartphone et autres technologies reposant sur des champs électromagnétiques non ionisants, la popularité de ces produits n’a cessé de croître.
De son côté, l’OMS souligne qu’à ce jour aucune donnée actuelle n’a encore confirmé « l’existence d’effets sanitaires résultant d’une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité ». Affaire à suivre donc.
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