Deux responsables anonymes du département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS) ont annoncé qu’ils utilisaient l’application Whatsapp pour s’informer sur les mouvements des groupes de migrants, selon NBC News.
Près de 4000 migrants, principalement originaires du Honduras, sont soupçonnés de vouloir passer la frontière américano-mexicaine. Mais les autorités américaines gardent un œil sur la caravane, notamment par Whatsapp. Des agents du département de la sécurité intérieure des États-Unis auraient infiltré les groupes de discussion où les migrants communiquent.
Ces fils sont utilisés par les migrants pour s’organiser. En infiltrant ces discussions, les autorités peuvent déterminer la position de ces groupes ou le nombre de migrants qu’ils représentent. Mais aussi à quel endroit et à quelle date ils prévoient de passer la frontière. Whatsapp s’apparente à une source directe pour en savoir plus sur les méthodes de ces groupes pour passer d’un pays à un autre.
Parallèlement à la surveillance des communications par Whatsapp, des informateurs au sein même des groupes de migrants permettraient de compléter la recherche d’information. C’est en mélangeant ces sources que le gouvernement de Donald Trump espère bloquer les caravanes.
Des responsables du DHS ont déclaré à la presse que les services de renseignements auraient décelé un passage de frontière près de San Diego, prévu pour le lundi 19 novembre, selon NBC News. Le passage aurait été fermé par le service des douanes à la date prévue. Mais la traversée n’a jamais eu lieu.
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